C’est une question qui fait grand débat dans les médias ainsi qu’au sein de la classe politique française. Certains sont pour la dépénalisation d’autres pour la légalisation. Les raisons invoquées sont variées : limiter le trafic et les violences, objectif thérapeutique, raison sanitaire, s’adapter à l’évolution de la société, mieux encadrer la consommation, engendrer des revenus pour l’Etat grâce à la TVA…

Toutefois, ce qui reste sûr aujourd’hui, c’est que le débat n’est pas prêt d’être clos contrairement à certains autres pays d’Europe qui sont déjà bien avancés comme les Pays-Bas avec ses célèbres coffee shops.

Malgré tous les efforts déployés par l’Etat pour limiter la consommation de cannabis ; son usage n’est toujours pas en régression, au contraire. Le nombre de personnes cultivant elles-mêmes cette plante serait d’environ 200 000 selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Il existe même des coopératives de cultivateurs, intitulées les « Cannabis social club », qui fonctionnent quasiment sur le même principe que le Association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP).

Certains de ces groupes voudraient se déclarer auprès de la préfecture malgré le caractère totalement illégal de leur activité. Ces associations souhaitent promouvoir la légalisation du cannabis au travers de leur action. En effet, ces coopératives s’inscrivent dans une logique non lucrative et de collaboration.

En outre, il y aurait un intérêt primordial à ces structures, elles limiteraient le trafic comme l’explique l’un de ses représentants ce qui permettrait de réduire les violences liées au commerce illégal de cette drogue.

Sources : www.lemonde.fr, « Les coopératives de cannabis sans but lucratif aspirent à la légalité », par Camille Legrand, le 25/12/2012.

Gary-Alban MARAVILHA

Juriste

Catégories : Pénal