Après les hastags #UnBonJuif et #SiMonFilsEstGay, c’est le hastag #SiJetaisNazi qui crée la nouvelle polémique. Le débat s’ouvre à nouveau sur la responsabilité du site de micro-blogging dans ce genre d’affaire. Une fois de plus, les internautes s’en prennent à la communauté juive.

Nous l’écrivions dans notre blog du 28 décembre dernier : « La lutte contre la discrimination et le racisme sont des combats longs et permanents au même titre que ceux contre l’antisémitisme, la xénophobie, la haine… ». En tout état de cause, il semblerait que certains n’ont pris aucune bonne résolution pour cette nouvelle année, ne les respectent pas (comme toujours) où les ont bien vite oubliées (car c’est arrangeant).

C’est l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui a dénoncé une fois de plus ces agissements sur le réseau social. La question est celle du contrôle que le site peut avoir sur ce qui est écrit. Le président de l’UEJF estime qu’en refusant « de mettre en place un dispositif de signalement opérant, Twitter offre un boulevard aux racistes et antisémites».

L’UEJF était déjà en conflit avec Twitter. En effet, suite au micro-blog #UnBonJuif, l’association avait assigné Twitter en justice pour obtenir les noms des personnes derrière tout ça. Le groupe de jeunes avait alors porté plainte pour incitation à la haine raciale.

La ministre du Droit des Femmes a décidé de se saisir de cette affaire en annonçant la création d’un groupe de travail entre des associations et Twitter pour pallier le développement inquiétant de ce type de tweets sur le réseau social.

Sources : www.leparisien.fr, « Twitter : de nouveaux messages antisémites sous le mot-clé #SiJetaisNazi », par Antonin Chilot, le 06/01/2013.

Gary-Alban MARAVILHA
Juriste

Ecrit le 07/01/2013

Catégories : Pénal