L’adresse d’un site internet est composée d’un préfixe : « www. », d’un nom de domaine « avocats-picovschi » et d’une extension générique « .com »,  ou territoriale « .fr », etc.

Depuis le milieu des années 2000, l’ICANN (société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet, située en Californie) a annoncé son grand projet de création de nouvelles extensions génériques. Le 13 juin 2012, l’ICANN a révélé avoir reçu 1300 candidatures de demandes de nouvelles extensions.

Il est précisé que seuls les organismes porteurs de projet et justifiant d’un intérêt sont recevables à la demande d’une extension, comprenant 3 à 63 caractères. L’ICANN procède à un contrôle des candidatures en vérifiant qu’il n’existe pas de risque de confusion, qu’aucun terme réservé n’est repris, et que la stabilité du DNS (système de noms de domaine) est maintenue.

Pour citer quelques exemples, la société Google a déjà déposé 101 demandes d’extensions, Amazon en a déposé 76, L’Oréal 14. Fin 2013, plus de 200 dossiers ont été signés, et tout dossier devra déboucher sur une extension active qui verra le jour entre 2014 et 2015.

Les entreprises ont vu là l’opportunité de se différencier et de renforcer leur image de marque auprès de leurs clients. Ainsi la révolution de l’internet est en route avec l’arrivée prochaine du « .paris », « .web », « .promo », « .bar » !

Amélie JOURDAN, Juriste

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