Hier, c’est aux alentours de 13 heures qu’un effet de panique a eu lieu à Wall Street. En effet, un faux tweet de l’agence de presse américaine Associated Press a fait trembler les marchés newyorkais. Ce dernier annonçait un attentat à la Maison Blanche mais aussi que Barack Obama était blessé.

A peine publié sur twitter, ce tweet a eu des répercutions immédiates. Il a fait chuter le Dow Jones de plus de 145 points en deux minutes, ce qui équivaut à environ 136 milliards de dollars soit 105 milliards d’euros de capitalisation. Heureusement, dans l’après-midi ce principal indice de Wall Street est revenu à la normale.

Ce piratage a été revendiqué par la Syrian Electronic Army (« l’armée électronique syrienne »), cette organisation n’en est pas à sa première attaque. Elle a en effet déjà « hacké » plusieurs comptes de médias internationaux. Elle s’était d’ailleurs attaquée à l’Agence France Presse au cours du mois de février dernier.

Internet est un outil indispensable de nos jours cependant il ne faut pas oublier qu’il peut se révéler dangereux. Il est le terrain de nombreux délits ou crimes. Afin de sanctionner ce type d’agissements il s’est développé depuis plusieurs années une législation spécialisée.

En 2007, une loi a été mise en place afin de prévenir la délinquance et de renforcer les incriminations en matière de cybercriminalité. Elle a pour objectif de protéger les utilisateurs de la toile. L’une des infractions auxquelles les internautes sont fréquemment confrontés est la diffamation. Malgré le terrain virtuel de ce délit pénal, il peut être combattu devant les tribunaux.

Audrey OLLIVRY
Juriste

Sources : Le Monde.fr « Le piratage du compte Twitter d’AP fait plonger Wall Street » par Sylvain Cybel

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