Jusqu’à présent, le secteur du BTP tirait la croissance mais il connaitra une régression par rapport à un PIB qui s’élèvera entre 1,7 et 2 %, selon le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.  
En effet, 2008 est l’année d’un certain ralentissement 1,7 % après +3,2% en 2007, des mises en chantier de logements avec une chute des ventes de logements.
Les chiffres astronomiques de 2007 étaient surtout dus à la construction de bâtiment non résidentiel neuf (+3,4%) et à l’entretien de logements (+2,5%). La construction de logements neufs connaitra donc un repli de 1,1% avec 420.000 logements mis en chantier contre 435.000 en 2007. De plus, l’investissement des collectivités locales est en repli de 0,3% après avoir fortement augmenté en 2007 du fait des élections.
Cependant, « les projets des grandes entreprises publiques et les travaux privés de voirie et réseaux divers compensent cependant la baisse probable des investissements du premier donneur d’ordres du secteur ».
Les seuls éléments roboratifs de la mise en chantier seront la déductibilité des intérêts d’emprunt alors que les niveaux des prix et des taux d’intérêt connaîtront un frein à la production et l’évolution démographique qui permettra une augmentation du nombre de ménages. De plus, le secteur devrait bénéficier des mesures du Grenelle de l’environnement à savoir les travaux d’économie d’énergie et la construction durable.
Selon les données de l’Insee, la construction pèse 6% du produit intérieur brut de la France avec une valeur ajoutée de 76 milliards d’euros en 2007.
Toutefois, la durée des chantiers est en général d’un an et des perspectives sont toujours favorables.
Astrid DELPIERRE.

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