En France, les signes de l’éclatement de la bulle se multiplient : les indices de prix augmentent moins vite, les logements neufs se vendent moins bien et les agents immobiliers s’en inquiètent, car un tel phénomène pèse sur leurs revenus, et menacerait les agences les plus fragiles à fermer.
En effet, l’augmentation du coût de la construction, la baisse significative que va connaître le secteur de la construction en 2009 et les problèmes que connaissent les investisseurs de la Loi De Robien et surtout la concurrence d’internet en matière de transaction immobilière, auront des conséquences sur la fréquentation des agences immobilières.
Il est évident que les agents ont bien profité du succès du marché de l’immobilier en s’octroyant des marges et autres commissions relativement importantes.
Aujourd’hui, avec la hausse de l’immobilier et la baisse du pouvoir d’achat, les potentiels acquéreurs essaient de réduire les coûts au maximum en se dirigeant de plus en plus vers des réseaux de particuliers aussi bien pour l’achat-vente que pour la location de logements.
Par ailleurs, les promoteurs peu scrupuleux se sont frottés les mains avec le dispositif De Robien dans le neuf en construisant massivement des immeubles dans des zones déjà surchargées de logements, ce qui a engendré des baisses de loyers à cause des locataires insuffisamment présents.
A fortiori, les agences immobilières qui ont cru à la poule aux œufs d’or ont poussé comme des champignons mais aujourd’hui changent de ton et ne parviennent plus à avoir une bonne rentabilité….les fermetures massives aussi rapides que leur ouvertures s’annoncent déjà dans quelques villes !
Astrid DELPIERRE

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