Depuis plusieurs mois maintenant le monde est touché par une crise digne des plus importantes catastrophes économiques, financières et maintenant sociales que le monde n’ait pu connaître.
La Japon, deuxième puissance mondiale, s’il en est, subit de plein fouet cette crise !
Alors que le chômage s’envole et que les niveaux de consommation et de production s’effondrent, aucune bonne nouvelle ne semble venir du pays du soleil levant.
Il semblerait que le Japon soit rentré dans une grave récession avec un chômage qui a augmenté de 4.4%. Ainsi, tout les plus grands groupes Japonais s’apprêtent à supprimer beaucoup d’emplois, notamment dans les secteurs d’activités tels que l’automobile.
Il faut ajouter que les entreprises japonaises sont frappés de plein fouet par la faiblesse du yen face aux dollars et à l’euro ce qui a pour conséquence de déséquilibrer la balance commerciale avec un nombre d’exportations qui diminuent sévèrement.
Malgré l’importance et l’intensité de la crise, le gouvernement japonais ne s’en laisse pas compter. Après avoir annoncé l’entrée en récession du Japon, il tente de réagir, non sans mal.
Ainsi, a-t-il annoncé un plan de sauvetage consistant à injecter des fonds publics dans des entreprises qui n’entrent pas dans le secteur financier.
Nous ne connaissons pas encore les détails de ce plan. Mais selon la presse japonaise, le gouvernement aurait l’intention d’acheter des actions d’entreprises en difficulté de tous les secteurs via la Banque japonaise de développement et d’autres organismes.
Ces aides ne seront pas sans contrepartie puisqu’il exigera de ces entreprises l’adoption d’un plan de redressement sur quatre ans.
Espérons que le Japon ne connaisse pas le même sort que l’Islande qui vient de frôler la banqueroute et a été sauvé in extrémis par le Fond Monétaire International (FMI) !
Agnès CAMUSET et Albin CHAUMEILLE
