Les chefs d’Etat et de gouvernements des 20 principales économies mondiales se réunissent jeudi 2 avril à Londres pour tenter de s’accorder sur une meilleure régulation du système financier mondial.

 

Depuis le début de la crise financière, cette réforme fait l’unanimité auprès des dirigeants. Cependant, les désaccords subsistent sur les moyens pour y parvenir.

 

Ainsi, certains dirigeants européens souhaitent réorganiser en profondeur les systèmes bancaires.  Ils souhaitent, la France en tête, une gouvernance mondiale afin de moraliser le système financier.

 

Pour les Etats-Unis, la priorité reste la relance de l’économie. Les américains considèrent d’ailleurs que les gouvernements européens n’ont pas injecté suffisamment d’argents dans leurs systèmes financiers pour participer réellement à l’endiguement de la crise.

 

Face à ce désaccord, le sommet du G20 reste une possibilité offerte à tous pour trouver un terrain d’entente entre le besoin de régulation et la nécessité d’une relance concertée.

 

Pour les européens, la première étape vers la régulation passe par la fin de la tolérance envers les paradis fiscaux et leur secret bancaire. La France souhaite ainsi établir une liste de ces pays. Les européens veulent également la mise en place d’une surveillance contre les agences de notations et des fonds spéculatifs. Enfin, ils considèrent qu’il faut développer les moyens financiers du FMI. 

 

Toutefois, certains observateurs doutent de la capacité des Etats du G20 à parvenir à s’entendre pour mettre en place une réelle réforme. Pour beaucoup, ce sommet ne sera qu’une occasion de s’engager à respecter les décisions prises lors du G20 à Washington sans que de nouvelles décisions importantes ne soient prises.

 

 

 

Agnès CAMUSET.

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