Infiltrations, fissures, défaut d’isolation, etc. L’Agence Qualité Construction (AQC) a récemment révélé que les difficultés liées aux malfaçons se sont fortement multipliées ces dernières années et tout particulièrement en 2018. Ces difficultés ont pris une ampleur considérable ces dix dernières années.

Cette prolifération des malfaçons touche plus particulièrement les logements neufs, maisons, appartements ou immeubles. Sont souvent pointés du doigt les problèmes liés à l’ossature des poutres et poteaux et les revêtements de sol qui arrivent en tête des malfaçons les plus recensées.

Même si elles menacent rarement la stabilité de l’ouvrage, elles sont la cause d’autres désagréments : esthétiques, mauvaise qualité, fragilité, défaut d’étanchéité, etc.

Comment expliquer cela ? La recherche de volonté croissante de faire des économies sur les coûts de la construction pour les promoteurs entraîne souvent ce type de désordres. Les entreprises sous-traitantes travaillent également sous pression quotidiennement, ce qui provoque un manque de diligence voire des erreurs.

Lorsqu’une malfaçon apparaît, les personnes touchées par le dommage ont tendance à se retourner contre l’assureur en déclarant un sinistre. Le règlement amiable, par reprise de travaux, est de moins en moins utilisé. Cela a eu pour conséquence d’augmenter de près de 75 % en dix ans les dépenses des assurances à la suite de ces sinistres.

Avocats Picovschi, compétent en droit de la construction, a l’habitude de traiter de ce type de contentieux. Nous restons à l’écoute de l’actualité pour vous partager les informations en lien avec les domaines de compétence du cabinet.

 

Sources : www.lesechos.fr, « Les problèmes de malfaçons des logements neufs s’aggravent », publié le 17 juin 2019 par Myriam Chauvot.

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