Afin de préparer la conférence de Copenhague, concernant la lutte contre le changement climatique, les dirigeants européens se sont réunis la nuit dernière pour s’entendre sur le montant des aides à offrir aux pays pauvres. La note est tombée et sera de 100 milliards d’euros par an d’ici 10 ans.
Un montant sans surprise puisque la Commission Européenne avait déjà estimé un tel montant.

Cette aide a pour objectif de gagner la confiance des pays émergeants afin qu’ils souscrivent l’accord qui remplacera dans 5 ans le protocole de Kyoto.
L’Europe a annoncé qu’elle était prête « à assumer sa part de l’effort mondial » mais n’indique pas pour autant, dans le projet, jusqu’à combien elle est prête à débourser pour cet effort et souhaite que ce chiffre reste secret. Comme l’a déclaré la Chancelière allemande, Angela Merkel, « d’abord, il faudrait que les Etats-Unis et la Chine disent ce qu’ils sont prêts à faire ». Il faudra pour cela attendre mardi prochain et le sommet Etats-Unis/ Union Européenne où le sujet devrait être porté à l’ordre du jour.

La Commission Européenne espère en tout cas que l’Union Européenne versera au moins 15 milliards d’euros par an, mais cette dernière est tellement hétéroclite que la répartition du montant à verser, entre les multiples capitales, créée, dès à présent, de lourdes difficultés.
A titre d’exemple on peut citer la Pologne qui s’oppose à ce que la somme soit évaluée sur la base des émissions de carbone.

Même si des avancées considérables sont mises en place pour aider au développement des pays pauvres, les Vingt-Sept ont encore beaucoup de travail pour arriver à un véritable accord et protocole sur le sujet.

Anne-Sophie Charpentier
Juriste

 

 

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