Hier, le Secrétaire d’Etat chargé du Développement de la région capitale, Christian Blanc, a présenté le défi du Grand Paris au Palais d’Iéna à l’hémicycle du Conseil économique et social.
Aujourd’hui, un premier projet de loi est examiné par les députés à l’Assemblée nationale!

L’ambition est définie par son article 1er comme étant un « projet de développement durable d’intérêt national, de développement durable et solidaire ainsi qu’une offre de logements géographiquement et socialement adaptée ». Selon Christian Blanc, l’objectif est de « permettre à la région capitale de conforter la place d’exception qu’elle occupe dans le monde », en « libérant ses potentiels pour répondre aux défis du XXI e siècle » et en contribuant « au développement économique et social du pays tout entier ».

Le premier grand défi de la capitale mis en avant est de développer le réseau de transport public du Grand Paris Principal en prolongeant le réseau en Ile-de-France. Le projet de loi évoque propose la mise en lace d’un métro automatique, sans chauffeur, qui pourra transporter jusqu’à 40 000 personnes selon les heures de forte affluences. Ce métro relierait ainsi les différents pôles stratégiques de la région 24H/24 à une vitesse avoisinant les 80 km/h. (article 2 du Projet de loi).

Le deuxième axe de la proposition repose sur la création d’une « Société du Grand Paris » destinée à assurer la maîtrise d’ouvrage du développement des transports. Cette société est par ailleurs instituée pour permettre d’accélérer l’aménagement du plateau de Saclay, principal pôle scientifique et économique avancé, afin de créer des « pôles d’excellence à vocation mondiale » en Ile-de-France. Il est par ailleurs précisé que les collectivités locales bénéficieront de la valorisation foncière si celles-ci signent les contrats avec l’établissement public « Société du Grand Paris ».

Mais ce premier texte n’est que l’acte premier d’une « saga » de plusieurs textes. « Il y en aura aux moins deux autres, sur les pôles de développement et le logement » affirme le président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, Patrick Ollier.
Reste à savoir comment les députés apprécieront l’ensemble des textes qui leur seront présentés.
Affaire à suivre…

Audrey GREGUS
Juriste

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