Pour la première fois, les États-Unis et la Chine ont affirmé vouloir réduire la croissance des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020. En décembre, le sommet de Copenhague accueillera donc les deux plus grands pollueurs de la planète!

Mardi 24 novembre 2009, le président des États-Unis, Barack Obama, a annoncé qu’il se rendrait à Copenhague. Pour la première fois, les Américains sont prêts à réduire de manière chiffrée leurs émissions de gaz à effet de serre de 17 % d’ici à 2020, de 30% d’ici à 2025, 42% d’ici à 2030 et 83% d’ici à 2050.
Insuffisant ? Déjà un pas ?
Pour Emmanuel Guérin, membre de l’Institut du développement durable et des relations internationales, « en proposant un cap pour 2030, les États-Unis ouvrent la discussion sur les trajectoires à long terme qui doivent viser les États ».
Selon Jean-Louis Borloo, ministre français de l’écologie, de l’énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, « on est loin des 25 à 40% en 2020 de réduction préconisés par les scientifiques », mais « c’est une première réponse extrêmement encourageante ».

Suite à cette communication, le rapporteur de la Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre, a annoncé à son tour la volonté de réduire sa croissance d’émission de CO2 par unité de PIB de 40% à 45% d’ici à 2020 par rapport à 2005. C’est la première fois que la Chine se fixe des objectifs contraignants en matière environnementale.

J-10 avant le début de l’ouverture de la conférence de Copenhague, les négociations s’accélèrent.
Reste à savoir ce qu’il sera décidé à l’issue de celle-ci et si la conclusion d’un nouveau traité est envisageable…

Audrey GREGUS
Juriste

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