Au cœur de cette affaire judiciaire : les dons successifs, sous forme d’assurance-vie ou de cadeaux, d’une valeur d’un milliard d’euros que Liliane Bettencourt, milliardaire et actionnaire principal de l’Oréal, a accordé au photographe François-Marie Banier, son ami « depuis plus de vingt ans », dit-elle…

La question de la protection judiciaire de Liliane Bettencourt, posée au juge des tutelles de Neuilly-sur-Seine est réglée : c’est non !  Aujourd’hui, c’est le parquet de Nanterre qui occupe tous les esprits. Liliane Bettencourt devra encore supporter cette procédure qu’elle qualifie de « navrant(e) » et « désagréable ».

Petit flash-back : tout commence en 2007, lorsque la fille de Liliane Bettencourt porte plainte contre le photographe pour abus de faiblesse, infraction réprimée à l’article 223-15-2 du Code pénal. Début 2008, la brigade financière est chargée de réaliser une enquête préliminaire.

Hier, Philippe Courroye, le procureur de Nanterre a sollicité un expert, qui avait déjà réalisé un premier rapport, pour rendre un avis médical complet. Liliane Bettencourt était-elle en état de faiblesse lors de la réalisation des dons ? C’est la question à laquelle l’expert tente de répondre. La suite de la procédure découle de la réponse à cette interrogation. Liliane Bettencourt affirme, quant à elle, qu’elle est en parfaite santé…

Le dénouement de cette saga judiciaire commence… La fin approche…

Lauriane Rougé-Viance
Juriste
(L’express, TF1 News)

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