Depuis les années 1970 différentes lois sur l’égalité professionnelle ont été votées.

En 1972, l’affirmation du principe « A travail égal, salaire égal » est déclarée ; en 1983, la loi Roudy pose les bases d’un encadrement pour avancer sur le plan de l’égalité professionnelle.

En 2010, on est largement loin de cette affirmation utopique !

L’écart de salaire mensuel moyen reste environ de 25 %.

La répartition des femmes et des hommes par métier, fonction, secteur et durée de travail est la source majeure de l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes.

75 % de l’écart des salaires proviennent des différences de structure des emplois, le facteur le plus important étant la durée de travail.

Il apparaît tout de même qu’à même durée du travail, formation, expérience et qualification professionnelle, région et secteur d’activité et poste de travail, les salaires masculins restent supérieurs d’environ 7 % aux salaires féminins.

Pourtant, une étude publiée dans la revue du CNRS  « Travail, genre et sociétés », révèle que les entreprises dont l’encadrement est le plus féminisé obtiennent de meilleurs résultats.
L’étude porte sur les entreprises du CAC40 entre 2002 et 2006. Parmi elles, celles qui comptent au moins 35% de femmes dans l’encadrement supérieur réalisent de meilleures performances au niveau de la croissance, la rentabilité, la productivité du travail et la création d’emplois.

La diversité des sexes au sein d’une entreprise est un avantage certain. D’autres études l’ont déjà démontré, les femmes ont une approche et un comportement différents face au risque. Durant la crise actuelle, il semble bien que plus l’encadrement d’une entreprise est féminin, mieux elle résiste au cours de la bourse. Certaines entreprises l’ont bien compris, à l’image de Volvo, qui a déjà lancé en 2002 un projet, « Your concept car« , dont les 9 chefs étaient toutes des femmes !

Céline Weber
Juriste

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