Sarah Stewart, l’avocate londonienne qui représente  une cinquantaine de familles  de victimes du crash du vol Paris-Rio (vénézuéliennes, argentines, allemandes, brésiliennes, anglaises, irlandaises, néerlandaises et françaises) a affirmé dans un communiqué de presse que les indemnités  varieraient de un à dix selon les nationalités.

D’après elle pour le montant de l’indemnisation, un Américain vaudrait seize fois plus qu’un Européen !

Pour un Américain, les assurances verseraient 4 millions de dollars (soit 2,98 millions d’euros), pour un Brésilien 750 000 dollars (soit 560 000 euros), et 250 000 dollars (soit 186 000 euros) pour un Européen.

Les assureurs démentent cette information est répondant  que les propositions d’indemnisation ne se font pas en fonction des nationalités, mais selon la situation de chaque proche des disparus et en application des jurisprudences applicables en vertu de la convention de Montréal

La convention de Montréal, qui date de 1999 ratifiée par la France, fixe les modalités d’indemnisation des victimes de crashs aériens. Le préjudice reconnu aux ayants droit d’une victime de crash aérien couvre en général deux aspects : le volet économique qui correspond à la perte de revenu pour la famille, et le préjudice moral qui couvre la souffrance des familles pour une perte irremplaçable.

En toute logique, si la première peut varier selon le niveau de vie dans le pays et le métier de la personne, la seconde a vocation à être universelle !

Céline Weber
Juriste

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