Les mauvais chiffres du Japon au deuxième trimestre ont permis à Pékin de le dépasser dans le classement des économies mondiales, tout comme elle avait précédemment distancé la France, la Grande-Bretagne, et l’Allemagne.

La Chine ravira la première place aux Etats-Unis en 2030, même si le PIB est un indicateur insuffisant pour juger de la richesse d’un Etat.

La Chine, avec ses 1.3 milliard d’habitants, se retrouve avec le PIB par habitant au niveau des pays pauvres de la planète ; les trois décennies de réforme économiques ont en effet creusé le fossé social et entraînées des profondes disparités de richesse faisant de la Chine l’un des pays les plus inégalitaires au monde.

Le revenu par habitant, à 3600 dollars (2800 euros), représente moins de 10% de celui des Américains avec 46 000 dollars (36 000 euros).

Moins de 1% des familles chinoises disposent d’un revenu équivalent ou supérieur au revenu moyen des familles américaines, tandis que des dizaines de millions d’autres sont encore sous le seuil de pauvreté.

Ces différents points n’enlèvent rien au fait que la Chine a réussi en trois décennies à briser la fatalité d’un mal-développement aggravé par les errances du communisme et à se hisser au premier rang des économies mondiales.

Les experts parle de « modèle économique chinois » : un type de capitalisme autoritaire, fondé sur un contrôle social fort, un rôle central de l’Etat doublé d’un laisser-aller, qui s’est révélé suffisamment attractif pour que les investisseurs étrangers, et a permis de faire décoller l’économie.

Mais ce modèle ne peut être exportable car celui-ci fonctionne dans le cercle politique du post-maoïsme chinois.

Céline weber
Juriste

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