Le 25 juillet 2000, 113 personnes trouvent la mort lors du crash du concorde d’air France.

Selon Air France, un appareil de la Continental Airlines aurait perdu une lamelle métallique, le Concorde aurait roulé dessus, ce qui aurait provoqué l’éclatement du pneu. Les débris auraient alors heurté et percé le réservoir.

Le tribunal correctionnel de pontoise a jugé la compagnie Continental Airlines pénalement responsable.

Le ministère public a requis 175.000 euros d’amende contre la compagnie américaine, accusée d’avoir provoqué par négligence la catastrophe du 25 juillet 2000. Et 18 mois d’emprisonnement avec sursis contre les deux employés de la compagnie aérienne.

Le parquet a requis deux ans avec sursis à l’encontre de Mr. Perrier, directeur du programme concorde de 1978 à 1994, au motif qu’il n’avait rien fait pour remédier aux faiblesses structurelles de l’avion. Continental Airlines soutient que le Concorde était en feu avant qu’il heurte la lamelle.

L’avocat de la Continental Airlines, Me Olivier Metzner soutient que : «La justice en France doit être rendue au nom du peuple français, elle a été rendue ce matin au nom du patriotisme français. C’est un jugement protectionniste».

British Airways et Air France ont respectivement arrêté l’exploitation commerciale de leurs concorde les 31 mai 2003 et 24 octobre 2003.

Elodie COIPEL
Juriste

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