Hier, peu avant minuit, le conseil de sécurité de l’ONU a approuvé la résolution portée par Français, Britanniques et Libanais autorisant des frappes militaires sur les troupes de Kadhafi.

Pour convaincre le Conseil de sécurité, l’actuel ministre des Affaires Étrangères, M. Alain Juppé a plaidé qu’«Il nous reste quelques heures pour agir et éviter un désastre humanitaire » devant les membres du Conseil les plus réticents.

Le Danemark, de son côté, évoquait un « crime contre l’humanité en marche ».

Dix des quinze membres ont voté la résolution, cinq se sont abstenus dont la Chine, la Russie et l’Afrique du Sud les plus réticents ainsi que l’Allemagne et l’Inde. Cette résolution, adoptée par le Conseil, autorise « toutes les mesures nécessaires » pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l’armée libyenne. Elle prévoit notamment la neutralisation de l’espace aérien pour clouer au sol les bombardiers libyens qui ont permis à Kadhafi de reprendre l’avantage sur les rebelles.

Aujourd’hui 18 mars 2011, au lendemain de l’adoption d’une résolution de l’Onu autorisant l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, la Libye annonce qu’elle ferme totalement son espace aérien, elle a fait savoir qu’« aucun trafic ne serait autorisé jusqu’à nouvel ordre dans son espace aérien ».

Toutefois une intervention militaire internationale se met en place. D’ici quelques heures, des frappes militaires contre la Libye interviendront et « les Français y participeront », annonce le porte-parole du gouvernement François Baroin.

La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU marque un tournant dans la « guerre » en Libye.

Roselyne G. ATCHIGUE
Juriste

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