Le PTZ+ est entré en vigueur au 1er janvier 2011. Selon un communiqué du 9 mai du ministère de l’écologie, le cap des 100000 PTZ+ a été dépassé. Le prêt à taux zéro+ propose une aide plus importante pour les ménages modestes, différenciée selon les territoires et qui favorise les logements performants sur le plan énergétique.

En zones tendues, c’est-à-dire, les zones où l’offre est faible et la demande est forte (A et B1), le PTZ+ soutient la construction de logements neufs. 40% des PTZ+ accordés l’ont été en zone A et B1, contre 34% en 2010 avec l’ancien dispositif. Le nombre de primo-accédants aidés est en augmentation sensible sur tous les territoires, mais encore plus en zones tendues. En zones détendues, l’ancien est visé pour revitaliser les centres bourgs.

Proportionnellement le PTZ + aide davantage les ménages modestes. En effet, les ménages plus modestes au sein des tranches de revenus allant de 1 à 3, et représentant 20 % des bénéficiaires du PTZ+, bénéficient de 37 % du crédit immobilier accordé par le nouveau dispositif.

Par ailleurs, le PTZ+ stimule la demande et l’offre de logements énergétiquement performants que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien. Dans le total des PTZ+ accordés pour des logements neufs, la part des bâtiments basse consommation (BBC) progresse fortement. Elle passe de 10 % dans le PTZ version 2010 à 16,3 % pour le PTZ+ lors des 4 premiers mois de l’année 2011. Cette part dépasse même 40 % en zone A.

Dans l’ancien, la part de PTZ+ accordés pour des logements énergétiquement performant (A, B, C, D) est de 56 % tandis qu’il n’est que de 44 % pour les logements anciens non performants (E, F, G).

Source : communiqué du 9 mai du ministère de l’environnement

Elodie COIPEL
Juriste

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