Le 1er Juillet 2011, le Tribunal pénal de Manhattan a prononcé la remise en liberté de DSK. L’affaire repose maintenant sur la parole d’une partie contre la parole de l’autre, du fait de l’absence de témoin, d’où l’importance capitale des témoignages de chaque partie et leur crédibilité. Cela explique que la mise en doute de la parole de la victime puisse faire vaciller le dossier. En effet, selon la procédure pénale américaine, un accusé ne peut être déclaré coupable si un doute raisonnable sur sa culpabilité persiste : DSK pourrait ainsi bénéficier de cette charge de preuve et voir le jury rendre un jugement en sa faveur si le témoignage de l’autre partie s’effondre.

Le procureur a indiqué vouloir poursuivre les investigations jusqu’à l’audience du 18 Juillet. Les poursuites pourraient être maintenues, avec ou sans requalification. Cependant, il est possible qu’une partie des chefs d’accusation soit abandonnée. Une autre issue pourrait consister en un accord entre les parties visant à abandonner partiellement ou totalement les charges.

La victime présumée, quant à elle, risque d’être poursuivie par la justice américaine pour faux témoignage ou parjure, s’il est clairement établi qu’elle a menti lors de son témoignage sur les faits directement liés à l’affaire. Cependant, aucune mesure n’ait encore été prise à son encontre.

A l’heure où nous bouclons cet article, un nouveau rebondissement dans ce dossier surgit : le dépôt imminent d’une nouvelle plainte pour tentative de viol par Mme Banon. Le mauvais sort ou la vérité s’acharne…

Cécile Renaud.

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