L’abandon de poste n’est pas défini par le code du travail. Il existe des cas où il y a un manquement à la loyauté. Ainsi, un directeur de magasin avait dispensée une employée de se rendre sur son lieu de travail, et ce, sans en avertir la hiérarchie. La hiérarchie a licencié l’employée pour faute grave en raison d’un abandon de poste. Le directeur a été licencié pour faute grave en raison d’une violation de la loyauté.

L’abandon de poste se justifie par des conditions de travail inhumaines et insupportables. En conséquence, il est prévu par les organismes sociaux de voler au secours de la victime salariée.
L’abandon de poste est une faute grave, ce qui n’empêche pas le salarié de bénéficier des Assedics.

Si un tel principe est lui digne d’éloge, les comportements abusifs n’ont évidemment pas tardé à fleurir et notamment celui qui consiste à choisir cette option plutôt que celle de démissionner.
Dans le premier cas, la Société via les Assedics prend immédiatement en charge le salarié en lui versant des allocations ; dans le second cas, il lui faudra attendre 4 mois de délai de carence.

La loi peut se montrer parfois insuffisamment dure compte tenu des fâcheuses pulsions de la nature humaine…et le législateur devrait rapidement se saisir de ce problème car, réseaux sociaux aidant, les « bons » conseils de cette nature se répandent très vite…Le déficit de la France n’a pas besoin de cela !

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