A l’approche des élections municipales de mars, la crise économique et immobilière que subit les Etats-Unis, nous pousse à réfléchir à l’évolution du marché de l’immobilier en France. 

 

 

En France, les signes de l’éclatement de la bulle se multiplient : les indices de prix augmentent moins vite, les logements neufs se vendent moins bien et les agents immobiliers s’en inquiètent, car un tel phénomène pèse sur leurs revenus, et menacerait les agences les plus fragiles à fermer. 

Certes, les français sont moins endettés que les américains, toutefois, la dette des ménages progresse de 15 % et la Banque centrale européenne s’alarme légitimement de cette poussée. Américains, Français ou Espagnols avaient certes d’excellentes raisons d’emprunter pour acheter car ces dernières années, les taux d’intérêt à long terme étaient au plus bas depuis près d’un demi-siècle. 

En effet, après l’éclatement de la bulle Internet, c’est la construction, financée par de l’argent emprunté à faible taux d’intérêt qui a relancé la machine. Sans elle, la croissance aurait pratiquement stagné ces dernières années en France. Malgré cet effort, la France a toujours besoin de logements. 

 

La France a surtout besoin de logements sociaux. 

 

 

En effet, il y a un réel besoin d’autant que le seuil des 20 % de constructions sociales n’est globalement pas respecté, c’est pourquoi les candidats aux municipales proposent d’une part, de mettre l’ensemble du parc locatif privé de la ville sous condition de ressources pour favoriser l’accès des classes moyennes à ces logements, et favoriser la construction d’appartement privé loyer inférieur aux prix du marché et placer l’ensemble du parc de la ville sous condition de ressources, d’autre part. 

 

Il faut seulement espérer que ces projets seront en harmonie et en respect avec la Loi LOV et le PLH qui visent les principes d’équilibre de l’habitat dans les villes et les quartiers à savoir, maintenir, voire créer une mixité sociale. En effet, l’objectif de la Loi LOV est d’ « assurer tous les habitants de la ville des conditions de vie et d’habitat favorisant la cohésion sociale et de nature à éviter ou à faire disparaître les phénomènes de ségrégation ». 

 

La responsabilité de sa mise en œuvre incombe aux communes, aux autres collectivités territoriales et à l’Etat ; elle passe par la diversification des types de logements des types de logements, d’équipements et de services dans chaque quartier. 

 

Les conséquences de ces objectifs sont : la réalisation de logements sociaux en tant qu’intérêt national et la possibilité pour les communes de réaliser des logements sociaux en intervenant sur le foncier. 

 

Toutefois, la hausse du taux du livret A annoncée par le premier ministre va compliquer la construction de logements sociaux tant attendue. En effet, cette hausse du taux du livret A va entrainer la hausse de l’indice du coût de la construction des terrains sur lesquels seront bâtis ces logements sociaux, l’obstacle étant de pouvoir augmenter les loyers. .. 

 

Néanmoins, la situation étant urgente, un projet de Loi qui aura pour projet de modifier les règles de la location à savoir, l’indexation des loyers sur le coût de la vie et la réduction du dépôt de garantie à un mois, avec avance possible par le 1% logement dans le cadre de l’avance Loca Pass devrait soulager les locataires confrontés aux difficultés du marchés locatif. De la sorte, l’organisme 1% pourra verser la somme correspondant au dépôt de garantie directement au bailleur, à charge pour le locataire de le rembourser par la suite, sans intérêt et sur une période maximale de trois ans. 

 

 

 

 

 

 

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